• Survie :  
  • s’alimenter ( réflexe de fouissement, succion, déglutition…)
  • se protéger (réflexe de parachute, Moro…)
  • se déplacer (Babinski, reptation)
  • communiquer (réflexes faciaux )…
• Développement Neurologique : Ces réflexes favorisent la formation de connexions neuronales essentielles pour le développement moteur et cognitif.
• Indicateurs de Santé : Les professionnels de santé observent ces réflexes pour évaluer le développement neurologique et détecter d'éventuels problèmes de santé.

Chaque réflexe a une tâche à accomplir à un moment donné du développement. Une fois cette tâche terminée, le réflexe doit s’inhiber (s’intégrer dans la coordination motrice du corps ) pour permettre à d’autres d’émerger, entraînant ainsi le développement du système nerveux central.

 Vieux de milliers d'années, le réflexe d'agrippement permettait à nos ancêtres de se déplacer de branche en branche car au niveau physiologique, l'Homme appartient à la famille des primates.

Le bébé pouvait ainsi s'agripper à sa mère pour ne pas tomber.

Il travaille aussi de pair avec le réflèxe de paume-bouche de Babkin et tractions des mains.

Le réflèxe d'agrippement travaille la main, mais aussi les bras, épaules, cou et dos, cela permet de gérer les tensions corporelles si il est justement maitrisé et aide à une bonne posture 

Le réflexe d'agrippement, utilisé à bon escient, donne un cadre sécurisant à notre vie : il nous aide à saisir les bonnes opportunités et nous aide à lâcher prise quand c'est nécessaire."

Réintégrer un réflexe signifie le remettre à sa place en l’inhibant. Il ne sera plus actif dans la vie de tous les jours, mais uniquement là pour resurgir en cas de besoin.

Le réflexe d'agrippement, quand celui ci est bien inhiber, nous aide à nous rattraper lors d'un déséquilibre corporel. 
L'expression "se raccrocher aux branches" est assez parlante.

En n’étant plus présent au quotidien, il permettra à la personne de reprendre le contrôle.
Ce n’est plus le réflexe qui réagira à sa place.
Elle sera à nouveau en charge de sa vie, de son corps, de ses émotions et de ses capacités cognitives. Elle retrouvera son plein potentiel.
C’est en répétant des mouvements quotidiennement pendant plusieurs semaines qu’elle réussira à renforcer les circuits neuronaux et ainsi “reprogrammer” le cerveau  (comme le bébé l’a fait pendant des semaines et des mois avant de faire de ses mouvements réflexes des mouvements volontaires).

Ils représentent notre alphabet du mouvement , les échafaudages grâce auxquels les étapes du développement neuro sensoriel et moteur de l’enfant peuvent être franchies avec succès les unes après les autres.

Le mauvais développement ou la non intégration d’un ou plusieurs réflexes peut être la cause d’un parasitage au niveau de la sphère corporelle (posture, coordination , équilibre), de la sphère émotionnelle (confiance en soi, gestion du stress, sécurité intérieure), et de la sphère cognitive (concentration, mémorisation, apprentissage)

Les réflexes non intégrés risquent de se manifester quand nous sommes sous stress ou en situation d’apprentissage.
Le système nerveux va être surchargé, et ne sera plus ou pas assez disponible, et de ce fait, l’apprentissage sera compromis.

Lorsque le réflèxe d'agrippement n'est pas bien inhibé, un impact sur les 3 sphères est fort propable :

Sphère corporelle :

la crispation lors de l'écriture créee des tensions corporelles (bras, épaules et cou) ce qui entraine une mauvaise posture et une fatigabilité précoce.

Sphère cognitive :

retard dans l'acquisition de l'écriture, l'attention de l'enfant est portée sur sa capacité à "bien" écrire et donc son attention et son énergie sont moins disponibles pour d'autres apprentissages

Sphère émotionnelle :

les difficultés évoquées dans les deux premières sphères ne favorisent pas la confiance en soi. L'enfant ou l'adulte peut se sentir dévalorisé de ne pas être à la hauteur.